La hausse du prix du gaz naturel s'approche des 3,60 dollars, les vagues de chaleur et les variations de l'offre alimentant la dynamique

Les contrats à terme sur le gaz naturel ont augmenté de plus de 1 % mercredi pour s'échanger à près de 3,564 dollars, ce qui marque un test de la limite supérieure d'un triangle symétrique de longue date. Le prix s'enroule entre un support ascendant et une résistance descendante, signalant que le marché est proche d'une décision de rupture.
Faits marquants
- Le gaz naturel se négocie près de 3,564 dollars alors que la rupture du triangle symétrique est imminente
- Le détournement du GNL et les niveaux de stockage de 62 % de l'UE soulèvent des inquiétudes quant à l'approvisionnement dans le contexte de la vague de chaleur en Asie du Nord.
- Une cassure au-dessus de 3,60 $ pourrait déclencher une hausse vers 3,85 $ et 4,20 $.
Avec plusieurs moyennes mobiles exponentielles majeures convergeant autour de la zone 3,48-3,53 $, le marché est positionné à l'équilibre - une configuration technique qui précède souvent un mouvement directionnel significatif.
Dynamique du prix du gaz naturel (Source : TradingView)
Si les prix parviennent à franchir de manière décisive le niveau de résistance de 3,60 $, les analystes suggèrent que la rupture pourrait ouvrir la voie vers 3,85 $, 4,20 $ et peut-être 4,50 $ dans les semaines à venir. À l'inverse, un rejet près de la ligne de tendance supérieure pourrait prolonger la consolidation en cours, avec une pression à la baisse susceptible de pousser les prix vers 3,25 $ ou même vers 2,90 $, une zone de demande historiquement forte.
La dynamique météorologique et les flux mondiaux alimentent la volatilité
Sur le marché plus large, les contrats à terme sur le gaz naturel européen se sont détendus à 35 €/MWh, la stabilité des flux en provenance de Norvège contribuant à calmer les inquiétudes concernant l'offre. Toutefois, la vague de chaleur qui sévit actuellement en Asie du Nord stimule la demande de GNL, détournant les cargaisons de l'Europe et augmentant le risque d'un resserrement de l'offre alors que le continent constitue des réserves pour l'hiver. Les réserves de gaz de l'Union européenne n'atteignent que 62 %, ce qui est inférieur aux normes saisonnières, car la réorientation du GNL et le temps plus chaud stimulent la demande de refroidissement.
Ajoutant à l'incertitude géopolitique, le président américain Donald Trump a lancé un ultimatum de 50 jours à la Russie, ce qui a temporairement apaisé les craintes de perturbations immédiates, mais pourrait introduire de la volatilité à l'approche de la date butoir. La maintenance programmée de la Norvège plus tard dans le mois d'août pourrait coïncider avec cette fenêtre, ce qui aggraverait les risques liés à l'offre.
Comme indiqué précédemment, le gaz naturel se négocie depuis des mois à l'intérieur d'un grand triangle symétrique, et les opérateurs attendent une rupture confirmée. Un mouvement décisif au-dessus de 3,60 $, idéalement soutenu par un volume croissant et une clôture de bougie haussière, confirmerait la prochaine étape à la hausse. D'ici là, la structure de consolidation reste en place et la volatilité des prix est susceptible d'augmenter à mesure que les variables externes convergent.