Deblock offre une alternative aux banques pour l’achat de cryptos

Alors que l’adoption des cryptomonnaies progresse en France, les obstacles persistants posés par les banques traditionnelles freinent leur utilisation au quotidien. La fintech française Deblock entend lever ces freins grâce à une plateforme combinant services bancaires et portefeuille crypto non-custodial.
Dans un contexte où les cryptomonnaies gagnent progressivement du terrain auprès des épargnants français, leur intégration dans le système financier traditionnel demeure semée d’obstacles. Entre restrictions bancaires, complexité administrative et défiance institutionnelle, nombreux sont les utilisateurs confrontés à des difficultés lorsqu’ils souhaitent convertir leurs euros en cryptoactifs — et inversement. C’est précisément sur cette faille que la fintech Deblock entend se positionner, en proposant une solution hybride et souveraine, conçue pour fluidifier l’expérience de bout en bout.
Deblock : vers une finance fluide et souveraine
Selon CoinAcademy, les préjugés liés aux cryptoactifs persistent malgré des études montrant l’adoption d’énergies renouvelables par le Bitcoin ou la transparence accrue des blockchains. Ces frictions incitent les utilisateurs à chercher des solutions plus agiles. Lancée en 2023 par une équipe d’experts issus de Revolut et Ledger, Deblock se positionne comme une alternative complète. elle combine les fonctionnalités d’un compte bancaire classique (IBAN, carte, virements) à un portefeuille crypto non-custodial. L’utilisateur peut y acheter plus de 200 cryptos, recevoir son salaire ou gérer ses dépenses quotidiennes, tout en conservant la pleine propriété de ses actifs.
L’approvisionnement en euros peut se faire par virement ou carte bancaire, et la conversion crypto/euro est tout aussi fluide, sans les blocages habituels imposés par les banques. Contrairement aux plateformes centralisées, Deblock garantit que les utilisateurs conservent l’accès à leurs cryptos, même en cas de fermeture de la société. Deblock conseille cependant de ne pas allouer plus de 10 à 30 % de son épargne totale aux cryptos et accompagne ses clients à chaque étape, jusqu’à leur proposer un stockage sécurisé en agence.
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Une adoption croissante freinée par les institutions
En combinant les services bancaires traditionnels avec une gestion sécurisée des cryptomonnaies, la fintech française pourrait redéfinir la manière dont les utilisateurs interagissent avec leurs finances. Cette approche intégrée pourrait encourager une adoption plus large des actifs numériques en France, en offrant une alternative aux services bancaires traditionnels souvent perçus comme restrictifs. Elle pourrait bien jouer un rôle clé dans l’intégration des cryptomonnaies à l’économie réelle, tout en redonnant aux utilisateurs le contrôle total de leur argent.