La Bourse de Paris franchit brièvement les 5 000 points, portée par la BCE

La Bourse de Paris a connu une séance dynamique, avec une hausse marquée de 2,37 % qui a brièvement propulsé l’indice CAC 40 au-dessus du seuil symbolique des 5 000 points, une première depuis 2008.
L’indice phare de la place parisienne a terminé à 4 997,75 points, en progression de 115,80 points, sur un volume d’échanges de 4,7 milliards d’euros. Cette performance a été stimulée par le lancement du programme de rachats d’actifs de la Banque centrale européenne (BCE), qui a réaffirmé son engagement en faveur de l’assouplissement monétaire.
Les actions françaises portent la bourse
La séance s’est ouverte dans le vert et la tendance haussière s’est renforcée au fil de la journée, portée par les déclarations du président de la BCE, Mario Draghi, selon Le Point. La hausse du dollar a par ailleurs profité aux valeurs exportatrices françaises. Airbus a progressé de 4,33 % à 61,43 euros, tandis que Safran a gagné 2,53 % à 67,75 euros et Essilor a affiché une hausse de 1,86 % à 106,65 euros. En revanche, certaines entreprises ont souffert malgré la tendance haussière du marché. JCDecaux a chuté de 4,48 % à 32,40 euros après la cession d’une partie de ses actions par la holding familiale.
Dans le secteur de la biopharmacie, BioMérieux a perdu 2,46 % à 93,83 euros après avoir annoncé une baisse de son bénéfice net pour la troisième année consécutive. Areva, de son côté, a reculé de 0,38 % à 8,83 euros. Les investisseurs restent attentifs aux prochaines étapes du programme d’assouplissement quantitatif de la BCE, qui injectera 60 milliards d’euros par mois dans le système financier européen. Ce soutien monétaire massif devrait continuer à stimuler les marchés actions dans les mois à venir, renforçant la dynamique positive observée sur le CAC 40 depuis l’annonce de ce programme en janvier dernier.
Une dynamique haussière soutenue par les perspectives monétaires
Avec cette progression, la Bourse de Paris confirme son attractivité dans un environnement monétaire favorable, malgré les incertitudes économiques globales. La poursuite de cette tendance dépendra des effets concrets de la politique de la BCE et de la capacité des entreprises à tirer parti d’un euro plus faible pour accroître leur compétitivité à l’international.