Donald Trump menace la France de tarifs douaniers massifs sur le vin et le champagne
Trump menace une taxe de 200 % sur les vins français en réponse aux mesures européennes sur le whisky américain.
Dans une nouvelle escalade commerciale, le président américain Donald Trump a annoncé son intention d’imposer des droits de douane de 200 % sur les exportations françaises de vin et de champagne.
La France pourrait être la première cible d’une riposte américaine à l’instauration par l’Union européenne de nouveaux droits de douane frappant le whisky américain. Donald Trump a annoncé, jeudi, que les États-Unis imposeraient des taxes de 200 % sur le vin, le champagne et d’autres alcools en provenance de France si Bruxelles ne retirait pas immédiatement ses mesures tarifaires.
Un nouvel épisode dans la guerre commerciale transatlantique
Dans un message publié sur Truth Social, le président américain a déclaré que cette décision était une réponse directe aux "taxes injustes" appliquées aux produits américains. "Si ces droits de douane ne sont pas retirés immédiatement, les États-Unis vont rapidement exiger des droits de douane de 200 % sur tous les vins, champagnes et produits alcoolisés venant de France et d’autres pays européens", a écrit Trump. Le secteur viticole français, qui représente des milliards d’euros d’exportations annuelles, est particulièrement vulnérable à ce type de mesures.
Cette annonce a provoqué une vive inquiétude parmi les acteurs du secteur viticole français. "Une taxe de 200 % sur nos exportations vers les États-Unis serait un coup dur pour toute la filière", a déclaré un représentant de la Fédération des Exportateurs de Vins et Spiritueux de France. La guerre commerciale entre les États-Unis et l’Europe s’est intensifiée ces dernières années, avec des différends portant notamment sur l’acier, l’aluminium et les subventions aux industries aéronautiques. Si cette mesure venait à être appliquée, elle pourrait avoir un effet domino sur d’autres secteurs et affecter les relations économiques entre Washington et Paris.
Un bras de fer aux conséquences incertaines
Pour l’heure, la France n’a pas officiellement répondu à cette nouvelle menace de la Maison-Blanche. La Commission européenne a, pour sa part, indiqué qu’elle maintiendrait ses propres mesures tarifaires tant que les États-Unis ne lèveraient pas leurs restrictions sur l’acier et l’aluminium. La prochaine étape sera scrutée de près par les marchés financiers et les industriels. Si aucun accord n’est trouvé, une escalade tarifaire pourrait entraîner un ralentissement des échanges commerciaux et pénaliser à la fois les producteurs français et les consommateurs américains.
