L'Insee indique une stabilité du climat des affaires en avril, avec des secteurs contrastés
Le climat des affaires en France reste morose en avril, malgré des signes d'amélioration sectoriels.
En dépit de signes positifs dans l'industrie et les services, le climat général des affaires en France reste préoccupant, impacté par la faiblesse du commerce de détail et du secteur du bâtiment.
Le climat des affaires en France a connu une légère dégradation en avril 2025, avec un recul de l’indicateur à 96, soit en dessous de sa moyenne historique de 100. Tandis que l’industrie et les services semblent maintenir une trajectoire positive, d’autres secteurs, comme le commerce de détail et le bâtiment, continuent de faire face à d’importantes difficultés. L’incertitude reste au cœur de l'économie, freinant une reprise globale.
Résilience dans l'industrie et les services
Malgré des défis persistants, l’industrie française a enregistré une légère reprise avec un gain de trois points dans son indicateur, atteignant 99. Selon Europe 1, bien que la production soit encore impactée par des incertitudes, plusieurs secteurs industriels connaissent un optimisme relatif, notamment grâce à une meilleure gestion des stocks. Le secteur des services a également montré une petite amélioration, augmentant de 1 point à 98, bien que les perspectives restent en dessous de la moyenne de long terme.
Le commerce de détail a subi une dégringolade notable, perdant cinq points, un signal préoccupant pour l’économie de consommation. Cette chute est attribuée à une baisse des perspectives d’activité et des intentions de commandes, mettant en lumière les tensions dans ce secteur crucial pour la consommation intérieure. Le bâtiment, quant à lui, est toujours dans une phase de déclin, l’indicateur ayant perdu un point supplémentaire, ce qui reflète une dégradation continue dans les perspectives de production et un manque de dynamisme dans les projets à venir. Le climat de l’emploi a enregistré une modeste amélioration, en partie grâce à la hausse des prévisions d’effectifs dans les secteurs des services, dont l'intérim. Toutefois, le ratio reste en dessous des attentes, à 97, soulignant que l'incertitude persiste concernant l'évolution de l'emploi à court terme.
Une légère amélioration remarquée dans l’ensemble
La France traverse une phase d’incertitude, avec une reprise partielle de l’industrie et des services, mais des secteurs essentiels comme le commerce de détail et le bâtiment en proie à des difficultés majeures. L’incertitude globale, accentuée par des tensions économiques et politiques, continue de freiner une reprise robuste.
