Comment et combien pouvez-vous vraiment gagner sur le Forex en 2024?

Le 19 octobre 1987, l’indice Dow Jones a perdu 22,6 % et tout le monde a commencé à investir dans une variété d’actifs à la recherche de l’option la plus stable. Andy Krieger travaillait comme trader chez Bankers Trust et s’est rendu compte que dans une situation où «tout le monde investit dans tout», il est nécessaire d’identifier 1 à 2 devises nationales surévaluées et de les échanger par rapport au dollar américain.

Krieger a choisi le dollar néo-zélandais et a investi 30 millions de dollars américains. En utilisant l’effet de levier de 1:400, il a ouvert une position courte qui dépassait la masse monétaire néo-zélandaise de l’époque. La Banque centrale du pays n’étant évidemment pas prête pour cela, le taux du dollar néo-zélandais a immédiatement baissé de 5 %.

Andy Krieger a fait 300 millions sur cette transaction, et il aurait gagné encore plus si le chef de la Banque centrale de Nouvelle-Zélande n’avait pas appelé le bureau de Bankers Trust avec des menaces et en exigeant d’arrêter «l’attaque financière».

À partir de 1992, l’Angleterre faisait partie du MCE (un mécanisme de taux de change européen qui a fonctionné dans le cadre du système monétaire européen). Selon ce mécanisme, si la livre tombait en dessous d’une certaine valeur par rapport au mark allemand, l’État était obligé de rejoindre le processus de stabilisation de la devise nationale.

Soros a prédit avec succès que les facteurs économiques généraux (y compris les taux d’intérêt élevés du pays et la situation défavorable dans laquelle le Royaume-Uni a rejoint le MCE) laisseraient la banque centrale britannique vulnérable. Par conséquent, pendant plusieurs semaines, le Fonds Quantum de Soros a construit une position importante de vente sur la livre sterling. Pendant ce temps, la banque britannique s’est rendu compte qu’en raison de l’écart entre les niveaux des taux d’intérêt, elle n’avait plus qu’à acheter des livres selon sa tradition.

Mais quand le mercredi 16 septembre 1992, la Banque centrale d’Angleterre a commencé à acheter activement des milliards de livres sterling, il s’est avéré que leur prix n’a pas beaucoup changé en raison de la spéculation de Soros et de l’activité de milliers d’autres traders qui l’ont suivi. En conséquence, le Royaume-Uni s’est retiré du MCE et la livre a chuté de 15 % par rapport au mark allemand et de 25 % par rapport au dollar américain. Et George Soros sur ce soi-disant «mercredi noir» a gagné plusieurs milliards de dollars (le montant exact n’a pas encore été annoncé).

Contrairement à Krieger et Soros, Kovner n’a pas conclu de transactions uniques de plusieurs millions de dollars, et encore moins de plusieurs milliards de dollars. Cependant, c’est le seul trader de l’histoire du Forex dont le bénéfice annuel n’est pas tombé en dessous de 87 % depuis plus de trois décennies.

Il a commencé par la vente de graines de soja, ayant investi 3000 dollars empruntés. Un an plus tard, alors qu’il en avait déjà 45000, Kovner a commencé à jouer au Forex sur des contrats courts. Ses premières offres portaient sur le spread des contrats à terme sur le cuivre, puis, sur la base de toutes les méthodes connues de diversification des risques, Kovner est passé au trading de paires de devises classiques.

Aujourd’hui, Bruce est milliardaire et figure dans le TOP-100 de la liste Forbes, étant l’un des principaux traders au monde. Oui, il a déjà 75 ans, mais il fait toujours du trading. Fait intéressant, contrairement à Krieger et Soros, Kovner n’a pas d’éducation économique, c’est un homme d’affaires prospère qui a étudié les sciences politiques, ce qui, de son propre aveu, n’a aucunement affecté son succès dans le trading.